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Les considérations environnementales se développent à travers l’opinion publique. Les préoccupations de santé publique ressurgissent également à la triste occasion de la pandémie de Covid-19. En particulier, l’impact négatif des polluants sur la santé, résultant majoritairement des activités humaines, apparaît de plus en plus frappant. Transition écologique et voiture électrique sont donc très liés.
Pour répondre à cette conscience écologique croissante, la valeur environnementale devient un élément de justification et de légitimation des activités des entreprises : c’est ce que l’on appelle l’argument écologique. Utilisé à bon escient, il permet d’orienter les consommateurs vers des choix plus responsables d’un point de vue écologique. D’autre part, il permet de pousser les sociétés à innover pour adapter leurs offres en ce sens. Cependant, le risque est de glisser vers ce que l’on appelle le greenwashing, c’est-à-dire la promotion excessive de l’intérêt écologique d’un produit, alors que celui-ci est partiel ou inexistant. Par ailleurs, quand bien même le produit manifeste un potentiel environnemental qui justifie une campagne de communication à son sujet, des informations peu précises et un manque de transparence peuvent installer la confusion dans l’esprit du consommateur.
Appliquée à la mobilité électrique, cette tendance s’illustre par une dualité. Celle-ci est souvent employée entre une voiture thermique polluante et une voiture électrique vertueuse en tout point. Ce tableau trop souvent dichotomique est à nuancer. Il s’agit de mieux comprendre la place de la mobilité électrique dans la transition zéro carbone. Il faut ainsi donner des cas d’usage précis qui garantissent son intérêt en ce sens.
En 2015, le secteur des transports représentait 33% de la consommation d’énergie finale en France. Cela représente une augmentation de 4 points depuis 1990. En outre, le secteur constitue la principale source d’émissions de gaz à effet de serre. Elle émet en effet 39% de leur totalité. La même année, le réseau routier comptait pour 80% des émissions du secteur. 61% des émissions du trafic routier sont générés par la voiture individuelle. La voiture individuelle, qu’elle soit thermique ou électrique a, de toute façon; un coût environnemental. Dire que la voiture électrique ne pollue pas du tout serait mentir. Il est vrai, cependant, que son coût environnemental est moins élevé que son équivalent thermique, comme nous le verrons ci-après.
Une attaque adressée à la voiture électrique se fonde sur un effet vendu comme “propre”, qui ne le serait pas tant. Le coût environnemental de la voiture électrique réside, avant tout, et inévitablement, dans sa phase de fabrication. Cette dernière comprend la production des différentes pièces constituantes de la voiture (60% de moins que son homologue thermique). Elle comprend aussi et surtout l’assemblage de la batterie de traction, qui alimente le moteur en électricité. Il est pour le moment difficile d’en réduire l’impact environnemental.La complexité des batteries des véhicules électriques et des métaux qui la composent expliquent cette difficulté. Leur extraction et leur raffinage nécessitent l’utilisation de produits chimiques et d’eau. Ces procédés génèrent une pollution importante. Celle ci l’est d’autant plus dans les pays moins développés où ces activités sont concentrées.
La phase de production d’une voiture électrique induit donc la consommation du double d’énergie que pour son équivalent thermique. Cela rapproche une fois de plus les notions de transition écologique et voiture électrique En outre, le recyclage de la batterie, en fin de vie du véhicule, constitue un enjeu environnemental majeur. Ce constat tiré, et sans le minimiser, il s’agit alors de trouver des solutions pour amortir le coût environnemental de fabrication du véhicule dans le temps, mais également celui du recyclage final de la batterie.
C’est pourquoi Greenmove s’engage à prolonger le cycle de vie des véhicules électriques de manière à en reconduire l’usage d’occasion, dans le temps et, ainsi, estomper ces coûts environnementaux de fabrication du véhicule et du recyclage de sa batterie, à ce stade inévitables. D’une part, il s’agit de retarder au maximum la fin de vie de la batterie de traction du véhicule. Principalement par le reconditionnement, la réparation ou la reprogrammation. D’autre part, il faut garantir à la batterie un recyclage et un autre usage. De stockage par exemple, lorsqu’elle n’est plus en état de tracter une voiture. Cette réutilisation permet de rapprocher encore Transition écologique et voiture électrique.
Un autre argument concerne l’énergie qui sert à alimenter ce type de véhicule : l’électricité. En effet, la voiture électrique n’émet aucun polluant. Il faut en revanche se pencher sur la provenance de l’énergie électrique qui l’alimente. Sur ce point, l’argument écologique est fonction des sources de production électrique du pays en question. En France, le mix énergétique est plus décarboné que la moyenne des pays européens, dans la mesure où l’électricité provient principalement du nucléaire, même si cela reste une énergie non-renouvelable, d’hydraulique et autres énergies renouvelables, laissant une faible part au thermique.
En outre, l’alimentation électrique offre des possibilités d’évolution énergétique prometteuses. Notamment dans la perspective de faire plus de place aux énergies renouvelables et à faible impact environnemental. De plus, le réseau électrique peut être optimisé selon ses sollicitations. Cela permet d’en limiter la saturation et, ainsi, la frénésie du renforcement des moyens de production.
Éviter le greenwashing, c’est indiquer les usages qui garantissent effectivement l’intérêt écologique du produit. Ainsi, selon l’Ademe, pour saisir l’argument écologique en faveur de la voiture électrique, il faut en faire un usage intense. Par exemple, sa pertinence économique et environnementale se révèle sur des trajets quotidiens. Sur ces derniers un véhicule thermique pollue plus. Cette pertinence s’applique également entre le domicile et le travail. Elle s’applique aussi pour les livraisons ou encore les services de mobilités tels que l’autopartage.
C’est donc en prenant soin de considérer la phase d’utilisation que l’intérêt écologique du véhicule électrique apparaît plus flagrant. En effet, rouler en électrique, c’est cesser de compter sur l’essence. Le déploiement du véhicule électrique permet d’éloigner le secteur de la mobilité de sa dépendance au pétrole importé. Son extraction pollue et les sources diminuent. De surcroît, lorsqu’elle roule, la voiture électrique n’émet pas de NOx (oxydes d’azote) et de COV (composés organiques volatils), responsables de la concentration de particules fines dans l’air.
Si l’électromobilité n’est pas, en elle-même, la solution unique et infaillible face à la crise écologique, elle apporte à ce stade une solution éprouvée pour la transition énergétique du secteur automobile. La voiture électrique émet, comme tout véhicule, des particules fines. Ces émissions sont dues à l’usure des pneus et au frottement des disques de frein. Néanmoins, elle a l’avantage d’émettre 80% de CO2 en moins comparée à son homologue diesel.
L’électromobilité constitue un réseau à part entière, comprenant des acteurs divers, qui interviennent de la production à la vente d’occasion ou location location longue durée du véhicule, comme Greenmove. Il nous faut préparer la résilience de nos modes de vie ainsi que leur viabilité. La mobilité doit, elle aussi, se réinventer. L’électrique se présente comme une solution susceptible d’améliorations. Elle reste tout de même fonctionnelle et éprouvée, afin de réduire la pollution atmosphérique liée au secteur des transports. Transition écologique et voiture électrique sont donc deux notions qui se rapprochent de plus en plus.
Si l’on ne peut encore accéder à des mobilités complètement neutres en énergie, essayons au moins de faire mieux, afin de réduire les impacts de nos activités sur l’environnement. En ce sens, la vente ou location longue durée de voiture électrique d’occasion apparaît comme un axe intéressant au sens où elle répond à une problématique centrale : amortir le coût environnemental initial de production, en prolongeant le cycle de vie du véhicule, tout en retardant le recyclage de la batterie du véhicule. Afin de s’inscrire dans cette démarche de réflexion plus longue autour de la mobilité électrique, Greenmove a participé, le vendredi 26 juin, à l’OFF by Maddy Keynote, autour de la mobilité électrique, en partenariat avec ENGIE. Cette matinée d’inspiration fut l’occasion d’approfondir les perspectives de l’avenir du marché et ses promesses d’évolution. Elle a également permis d’enrichir la réflexion collective au sujet de la transition zéro carbone.
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Sources :